- Les contributions proposées par certains partenaires n’ayant pas été envoyées, Philippe Plumet a réalisé la grille d’analyse qui sera mise en ligne sur le site.
- Le travail de dépouillement et de comparaison est rendu difficile du fait du manque d’informations précises et détaillées dans certaines fiches.
- Comme pour les manuels, Jean-Luc Lefèvre, Philippe Plumet et Frédéric Rousselle proposeront des éléments d’analyse pour réaliser la synthèse et se chargeront de la rédaction de celle-ci en y intégrant les éléments contenus dans le texte de Lazar Liviu. Le travail de synthèse devrait être terminé pour la fin du mois de juin et sera communiqué aux partenaires.
Axe 2
- Le délai de rentrée des fiches (fin du mois de mai) a été précisé lors du comité de pilotage et rappelé dans la Newsletter du mois de mai.
- Les fiches de plusieurs pays partenaires ne sont pas encore disponibles. Certains partenaires n’ont encore rien envoyé.
- Dans de telles conditions, le Comité technique ne peut entamer la mise au point de la « boîte à outils » !
Axe 3
- Le comité technique attend les listes de chaque partenaire avec les musées/sites qui feront l’objet d’une analyse.
- Les fiches doivent être envoyées pour la fin du mois de juin comme cela a été précisé lors du comité de pilotage et dans la Newsletter du mois de mai.
Axe 4
Eléments de mémoire
- Comme cela a été précisé lors du comité de Szczecin et rappelé dans la Newsletter du mois de mai, les partenaires sont invités à communiquer le plus vite possible les éléments qu’ils comptent traiter.
- Il paraît important de pouvoir disposer de quelques contributions pour la prochaine rentrée scolaire afin de pouvoir les intégrer dans la « boîte à outils » et les utiliser dans la phase d’expérimentation du module.
- Un projet commun de visite de sites de la guerre 14-18 dans le Nord de la France et en Belgique associant les écoles de Frédéric Rousselle et Zbigniew Piasecki est envisagé. Cette activité est importante pour le projet : elle servira d’expérimentation pour des éléments du module mais sera aussi intéressante pour la dissémination du projet et la mise en œuvre concrète des « regards croisés » entre des enseignants et des élèves de pays partenaires.
Questionnaire de l’enquête élèves
- La partie commune du questionnaire est finalisée et a été traduite en Anglais et en Allemand.
- Les questions « nationales » belges et françaises ont été rédigées. On attend les contributions des autres partenaires. Comme précisé lors du comité de pilotage et rappelé dans la Newsletter du mois de mai, ces questions devaient parvenir au Comité technique pour la fin du mois de mai.
- Les versions Word en Français, Anglais et Allemand (sauf pour les questions belges et françaises qui n’ont pas été traduites) ont été mises en ligne sur le site
- Les autres partenaires devaient assurer la traduction du questionnaire dans leur langue.
- INFOREF doit préparer la mise en ligne du questionnaire pour que l’on puisse réaliser l’enquête entre le 1er septembre et le 15 octobre. Il est impossible de faire ce travail tant que l’on ne dispose pas des questions « nationales » de tous les participants et des traductions du questionnaire
Il faut souligner que les retards pris par quelques partenaires dans la réalisation des tâches et l’envoi des documents au Comité technique provoquent de gros problèmes pour le bon déroulement du projet !
Ces retards bloquent en effet le travail de mise au point de la « boîte à outils » qui doit être mise en œuvre au plus tôt pour que l’on puisse passer à la phase de test et d’expérimentation en classe dès le début de la seconde année du projet, c’est à dire dès septembre 2008.
Ressources
- Trois partenaires (France, Belgique, Roumanie) ont entamé l’analyse de sites Internet.
- On attend les premières contributions d’autres partenaires.
Mise en œuvre de la « boîte à outils »
- Pour construire la « boîte à outils » du module, les matériaux (documents, traces, démarches pédagogiques) fournis dans les axes 2, 3 et 4 seront organisés et classés en 4 parties :
- les causes de la guerre
- les événements clés
- les différents aspects de la guerre totale au front et à l’arrière
- les traités de paix et leurs conséquences
- Dans chaque partie, on proposera des liens vers les documents/traces mais aussi des pistes d’exploitation de ces documents/traces
- Il faudra prévoir un portail d’entrée pour chaque partie de la « boîte à outils » avec la liste des documents, le type (photo, texte, etc.), le pays d’origine, etc.
- Sur base des données disponibles, le comité technique va tester la structure proposée en travaillant sur les causes de la guerre. Il sera toutefois difficile de réaliser un travail intéressant et utilisable par les enseignants pour la phase d’expérimentation si les partenaires ne fournissent pas des contributions plus importantes pour les axes 2, 3 et 4.
La communauté virtuelle
- Annoncée dans le dossier accepté par la Commission, elle doit être progressivement mise en œuvre et son fonctionnement devra être présenté et précisé lors du prochain comité de pilotage à Vienne.
- Les participants y accèderont au moyen d’un code individuel.
- Des contacts réguliers (« tchat », échange sur un thème particulier) doivent être organisés.
Aspects administratifs et financiers URGENT!
Comme indiqué dans la newsletter de mai 2008, un premier bilan financier doit être effectué pour début juin. Les fiches complétées, avec des copies des justificatifs comptables doivent être envoyées
Sous forme électronique à frederic.rousselle7@wanadoo.fr
ou
Par courrier à l’adresse suivante
IFP
A l’attention de Frédéric Rousselle
236 Rue du Faubourg de Roubaix
59041 Lille Cedex
France
A réception de ces justificatifs, et après vérification avec INFOREF, le 2ème versement correspondant à 20% de la subvention de la commission européenne vous sera alors versé (virement sur le compte mentionné dans la fiche signalétique bancaire). Il sera également lié aux productions effectuées.
Il est rappelé également qu’environ 40% du montant total de la subvention doit être dépensé à la fin de la première année, soit le 30 septembre 2008.Il faudra, pour cette même date remplir le rapport intermédiaire à renvoyer à la commission. La versement du reste de la subvention dépendra de l’utilisation du budget (d’où la première vérification en juin), et des productions effectuées par chaque partenaire. Les objectifs précisés dans le projet tels qu’il a été accepté par la commission doivent impérativement être atteints. Nous sommes actuellement en retard par rapport au calendrier fixé.
Dissémination
Comme mentionné dans la newsletter précédente, c’est un aspect auquel la Commission Européenne est particulièrement attachée. Il est important que chaque partenaire fasse connaître le projet. Pour cela, chaque activité de diffusion doit faire l’objet d’une fiche qui est à remplir en ligne sur le site.
Démarche à suivre : Cliquer sur projet, diffusion, base de donnée de la dissémination, remplir une fiche, et s’identifier (le nom d’utilisateur et le mot de passe sont ceux qui ont été donné lors du comité de pilotage à Szczecin. N’hésitez pas à me contacter si vous ne lez avez plus.
Des copies de chaque document produits (articles publiés, dépliants, interview…) doivent être archivées, ou envoyées à l’IFP pour mise en ligne sur le site, en vue du rapport intermédiaire et du rapport final.
Comité de pilotage 3 : Vienne 26 et 27 septembre 2008
Comme indiqué dans la précédente newsletter, le mois de septembre en encore la pleine saison touristique à Vienne. Afin de pouvoir loger les participants dans le même hôtel, proche du lieu ou aura lieu notre meeting, il est important d’effectuer les réservations au plus vite. Pourriez vous, pour les quelques partenaires ne l’ayant pas encore fait, m’indiquer à l’adresse suivante frederic.rousselle7@wanadoo.fr , le nombre de nuit, le type de chambre (single / double) à réserver. Cela facilitera grandement la tache de nos hôtes autrichiens.
Annexe
Le thème des « Regards Croisés »
Le manuel d’histoire franco-allemand pour la classe de 1ère est sorti.
Extraits de l’article de C.Rollot qui lui est consacré dans le quotidien français « Le monde » du 10 avril 2008.
« Utilisable dès la rentrée 2008 par les enseignants français et allemands, l’Europe et le monde du Congrès de Vienne à 1945 a été conçu sur les mêmes principes que le précédent. Une équipe franco-allemande de douze professeurs d’histoire s’est constituée autour de Peter Greiss […], Daniel Henri […] et de Guillaume Le Quintrec […]
De chaque côté du Rhin, les auteurs se sont attelés à la rédaction d’une histoire marquée par les trois grandes guerres. L’équipe est tombée d’accord pour s’aligner sur le programme allemand de première qui commence vingt-cinq ans plus tôt que celui des Français. La période étudiée débute donc en 1815, et s’achève après la seconde guerre mondiale.
Les points de désaccord n’ont pas été très nombreux. « Les historiens allemands et français s’accordent sur les raisons qui ont déclanché la guerre de 1914-1918. La thèse du militarisme allemand contre une France agressée n’a plus cours depuis une quinzaine d’années », précise Pierre Monnet, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHEES) et membre du comité de pilotage du projet.
Les principaux sujets de discussion ont porté sur la souffrance des populations civiles. « Il y a eu un rééquilibrage sur les conséquences de la guerre sur les deux peuples », poursuit M.Monnet.
[…] Le regard croisé sur la guerre 14/18 a permis de rajouter des sujets peu traités dans les manuels français, comme l’importance du front russe, la mondialisation du conflit en Chine, l’Europe et ses nations. Pour M.Monnet, cette collaboration a aussi mis en lumière les différences pédagogiques. « L’enseignement de l’histoire en France privilégie le récit alors que l’Allemagne est plus dans la confrontation critique », explique l’historien. »
Autre article consacré aux regards croisés, celui de P.Mathil, publié le 14 avril 2008 dans le Soir (quotidien belge) : extraits
« Je lis dans Le Monde : « Les points de désaccord n’ont pas été très nombreux. » Et je crois rêver. Car la phrase citée concerne l’apparition du deuxième livre commun germano-français d’histoire pour les lycéens. Il porte sur la période de la fin de l’aventure napoléonienne à celle du nazisme, l’époque marquée, et c’est un euphémisme, par quelques guerres où les deux nations se trouvaient, en général, face à face.
Comment les Allemands et les Français ont-ils fait pour relever le défi le plus difficile à affronter, à savoir pouvoir offrir à leur jeunesse une vue commune sur les événements dont la mémoire, les émotions et les visions totalement différentes les ont toujours divisées ? Le projet avait été lancé en 2003 par le Parlement franco-allemand des enfants, a abouti en 2006 quand le premier tome, de 1945 à nos jours, est entré dans les écoles. Aujourd’hui le deuxième volume vient d’élargir le « regard binational unique jeté sur l’histoire de l’Europe et du monde ».
Doucement. Pas de tout le monde. Ce qu’y a été possible en Occident grâce à la démocratie et la construction de l’Europe, et qui est essentiel pour la réconciliation des peuples, reste à faire dans l’ancienne Europe kidnappée, où pendant un demi-siècle toute vérité était bannie de l’enseignement et a fortiori du débat historique et politique.
Comment, par exemple, concilier la mémoire des Polonais pour qui le massacre des 15.000 officiers, prisonniers de guerre, assassinés par les Soviétiques à Katyn est un acte de génocide, censé liquider l’élite de la Pologne, avec la version russe pour qui Katyn n’était ni génocide ni crime contre l’humanité, mais un crime parmi les innombrables autres commis par Staline sur son propre peuple – ce qui, en parenthèse, lui accorde le bénéfice de la prescription ?
Comment concilier la thèse ukrainienne prétendant que la famine, le fameux Holodomor, des années 30 qui a fait 2 à 3 millions de victimes, a été un génocide résultant de la volonté délibérée de Staline de détruire la nation ukrainienne avec celle des Russes, pour qui il s’agit d’une tragédie résultant de la collectivisation forcée des paysans soviétiques, lors de laquelle ont également péri quelques millions de Russes et de Kazakhs ?
Le projet d’un manuel commun polono allemand, est en chantier. Pas plus facile.
Pour parler des migrations après 1945, les Allemands évoquent, par exemple, des « personnes chassées », les Polonais – les « déplacées ». Selon Wladyslaw Bartoszewski, chargé de ce dossier auprès du Premier ministre, « l’écriture de l’Histoire ne devrait craindre les sujets qui fâchent. Pour que les blessures de l’Histoire puissent cicatriser, il faut les soigner comme une maladie ».
Encore faut-il trouver de bons médecins. »